Non, je ne suis pas mort!
J'ai simplement un peu lâché le morceau faute de motivation. J'ai eu du mal à me motiver pour m’entraîner. Donc je n'avais pas grand choses de positif à raconter.
Le retour au quotidien après une belle course en montagne est toujours difficile. Mais ça, je commence à à en avoir l'habitude.
La Pierra-Menta n'a pas arranger les choses. Les paysages étaient superbes mais la course n'a pas été celle escomptée. Après Sancerre où j'ai vécu l'enfer, la PME m'a fait découvrir les joies des barrières horaires...
De plus je me traîne toujours ma douleur aux mollets.
Je pensais que les Altra avaient calmé les choses mais non... A force, j'ai fini par comprendre que certains modèles ne me réussissent pas. Même si ce n'est pas valorisant, il me faut de l'amorti. Donc adieu les modèles ultra-light.
La suppression des laitages a certainement diminuer les nuisances car je ressens moins de tiraillements dans les jambes. Je pense qu'il faut voir sur le long terme pour réellement savoir si ça vaut le coup. Je re-signe pour 3 mois en tout cas!
Pour ne pas compromettre mes chances de terminer le GRP fin août.
J'ai fait le choix de privilégié les sorties vélo pour le volume et de garder un peu de course à pieds pour la qualité. De plus le vélo fait travailler d'autres muscles qui ne sont pas mis à contribution dans mon plat Berry.
Cela donne des semaines de 10 heures à 12 heures de sport sans trop prendre de risques. Les sorties de plus de 4 heures de sports portés sont quand même moins traumatisantes que le trail.
Ce qui tombe bien, c'est que le lowcarb fonctionne encore mieux en vélo.
Depuis cette semaine, le fait d'avoir réduit la course à pied à eu l'effet escompté sur ma motivation. J'ai de nouveau envie de courir! Et depuis que je suis repassé aux Hoka, j'ai moins de douleurs.
La fin de prépa pour le GRP peut enfin commencer!
Au programme de la semaine 32, 7 séances de running avec un bonus de 2 heures de vélo dimanche.
Ce sera certainement la dernière semaine à volume, après il me faudra commencer à ralentir. Je pense que qu'arriver frais dans les Pyrénées sera une des clés de la réussite.
Niveau alimentation, pas de grands changements. Le lowcarb est devenu mon mode de vie.
Je n'ai même plus besoin de réfléchir et encore moins de contrôler.
Je sais ce qui marche et ce qui ne me conviendrai pas. Il est vrai que je suis chanceux au niveau de la latitude que me laisse ma tolérance aux glucides. Je peux monter en glucides sans que cela ne casse ma cétose et provoque un "ketoflux". C'est peut être aussi dû à une adaptation complète de mon corps à ne plus avoir besoin des glucides.
Dès la semaine prochaine, je reviendrais plus en détails sur la semaine S-2 et S-1 au niveau alimentation avant un Ultra-trail.
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