Cette semaine, c'est la reprise!
Depuis décembre ou je n'ai pas remis de dossard, ça commence à faire long. Je commence à cogiter...
Le début de semaine sera bien évidemment cool. Uniquement faire tourner les jambes sans puiser, faire du jus, accumuler de la fraîcheur.
Je ne suis malgré tout pas tranquille, je stress un peu (l'an dernier, la course avait été un fiasco et j'avais abandonné...). J'ai des petites douleurs dans les mollets et je ne voudrais pas revivre 2017.
Niveau alimentation pre-course:
Je n'ai pas spécialement changé grand chose sur la semaine, ça reste cétogène. A part vendredi ou je dois tourner autour des 80gr de glucides avec un restau cheat meal le midi entre collègues.
Le samedi, je charge comme une bête avec 100gr. Je privilégie les patates douces et un peu de quinoa. Je préfère rester léger pour les veilles de courses. L'époque des pleines assiettes de pâtes est loin. Je me souviens même avoir essayé les charges à base de maltodextrine pendant 3 jours. C'était pipo...
Pour le dimanche matin, mon pooridge keto (sans glucides) et une banane.
La course débute à 6h00 à Volvic. Je ne suis pas très rassuré et je me pose pas mal de questions.
Je fais le choix de partir sans bâtons. Me les coltiner pendant 9 heures pour seulement quelques grimpettes me pèse d'avance. Bizarrement je suis un des seuls à partir sans! Même les coureurs du 47km seront presque tous "bâtonnés".
La course est lancée!
Départ prudent, je suis dans le premier tiers. Je me fais pas mal doublé mais je ne m'inquiète pas.
La course est longue et les fusées du départ s’éteignent à chaque fois au fil des kilomètres.
Mes mollets se bloquent comme à chaque fois... C'est désespérant! Je dois serrer des dents pendant plus d'une heure. Ils deviennent plus coopérant au fur et à mesure que les kilomètres défilent.
C'est parti, la machine est lancée!
Je sais que maintenant c'est dans la poche. A part catastrophe, ça ira au bout.
En plus, je me sens frais physiquement. Le foncier est là! Les séances répétitives des semaines passées portent leurs fruits.
Pour mon alimentation, je ne me prends pas la tête. J'attends plus d'une heure, que la lipolyse soit bien entamée, avant de croquer ma première barre.
J'ai décider de ne pas suivre le plan de 2017. A savoir de manger 1 barre par heure. Je veux voir si ça passe sans trop me gaver. Donc je mange de temps en temps et des bananes les ravitos. Et les petits cubes de fromages, je suis lowcarb quand même! Ils ne servent à rien, mais c'est bon.
Je soigne juste mon hydratation. Je prends des électrolytes Precision Hydration dans chacune de mes gourdes.
Le reste de la course ne sera pas passionnant. Hormis les rares passages en crêtes et la montée du Puy de Dôme, le reste du parcours se fait souvent en chemin de forêt. Il y a au final assez peu de sentiers techniques. Et la boue n'a pas arrangé les choses. Pour moi ça à surtout rendu le parcours chiant.
La montagne me manque...
Je termine la course frais. J'ai pu relancer jusqu'à la fin! J'étais surpris de courir là ou les coureurs du 47km marchaient tous avec leurs bâtons.
Bilan: 36ème en 8h26 (je visais 9h)
Ne pas avoir à subir une glycémie qui fait le yoyo aide beaucoup sur les fins de courses.
Grace au lowcarb, je suis de mieux en mieux quand les autres sont de moins en moins bien. Trop cool!
J'ai consommé 3 barres à env 20gr de glucides et à peu près 2 bananes. Soit un total qui ne doit pas dépasser les 150g de glucides pour 8h30 de course. J'ai bu presque 3 litres.
La semaine prochaine sera consacrée à la récupération.
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