C'est LA semaine qu'il ne faut pas rater. Repérage pour la Chartreuse Terminorum et dénivelé sont au programme. Il va falloir accumuler de la fatigue sans non arriver à la montagne complètement cuit.
Comme souvent, la reprise c'est par quelques gammes au levé du jour. Un peu de volume pour meubler la semaine et attendre le départ.
J'étudie assez sérieusement mon alimentation pour ce voyage. Pas vraiment les ravitaillements mais surtout les repas quotidiens. Il va falloir recharger les batteries sans glucides et sans cuisine. Je teste par la même occasion mon campement qui me servira de base pour la Terminorum.
Konjac, champignons, saucisson, fromage et beurre d'amande seront au menu. Ce sera low-carb. De toute façon, je ne vois pas comment manger autrement.
Le samedi, normalement je dois faire une vingtaine de km. Mais comme d'habitude, les choses ne tournent pas comme prévues... Je me perds et galère bêtement 2 heures. Je dois improviser et réduire mon tour. Problème, mon vélo m'attend à mon point d'arrivée prévu. Je vais encore jardiner pour trouver des chemins, qui n'existent plus. Je fini pas rentrer par la route pour retrouver la voiture.
Le dimanche sera bien plus simple. Pas d'erreur de navigation ou autres pépins. Les jambes commencent à devenir lourdes mais le moral est bon. Par contre, mes Altra Olympus n'ont pas aimé les pierriers. Elles sont mortes au bout de 160km.
Pour le lundi, je repère la fin de course. Cette partie où l'an dernier, j'ai vécu l'enfer. J'avais enchaîné les hypo et payé mon laxisme sur mon alimentation en course.
Malgré un démarrage difficile, les jambes se dérouillent rapidement. Ce coup ci, c'est la neige qui viendra corser l'affaire. Le sentier du dernier col a complètement disparu. Ça se finira droit dans l'pentu dans les névés. Un peu limite en étant tout seul...
J'aurais réussi à accumuler 75km, 5500m+ et 17 heures de rando-course. Le tout en ne consommant que 6gr de glucides. J'ai pris 2 berlingots de purée d'amandes. Pas par nécessité, mais pour le plaisir et me remonter le moral sur cette première journée merdique.
Je suis étonné de ne pas être mort de fatigue. J'aurais pu charger un peu plus. Cela vient peu être de l'alimentation cétogène ou tout simplement de l'entrainement mais je n'ai pas eu besoin de jour de repos pour attaquer la semaine 19.
Je ne compte plus mes macros, je ne pèse plus rien. Je sais et sens que je ne sors pas de ma cétose.
C'est tout simplement devenu naturel comme régime alimentaire.
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